Insectes anthropisés au guichet
Dessiner un personnage passe par le respect des proportions, mais pas seulement…
Je commence par enlever quelques pattes ! Il y en a trop à dessiner. Je crayonne ensuite des yeux expressifs pour faire parler les sentiments… et un « nez » quand c’est nécessaire. Leur physique influera énormément sur leur caractère. Par exemple, le phasme, qui ressemble à un bâton droit et rigide, aura un caractère de même nature. À l’inverse le boursier, qui est rond et vit dans la bouse, sera plus jovial et sans-gêne.
Je peux aussi faire le contraire si le scénario l’impose, mais de manière générale, je calque l’apparence au caractère.
Un frelon, un grillon, une cigale

VESPA CABRO
L’humanisation du frelon suit la règle, on retire une paire de pattes et on le fait marcher debout. Son coté piquant est mis en valeur par sa passion pour la boxe.

TEMPO
Qui n’a pas en mémoire ces soirées d’été à écouter son chant mélodieux ? Que le grillon soit musicien coule de source. Son métier de chef d’orchestre et ses origines napolitaines ont fait de lui quelqu’un de directif et d’un peu excessif…

MÉLODY
Jean de La Fontaine avait raison, elle est un peu insouciante, mais c’est le privilège de la jeunesse, son physique est en accord avec celle-ci. Elle adore les « fringues » et le shopping et est passionnée de musique. Elle tient surement de son père Tempo !
Du côté des transports
Certains personnages sont doués de facultés « humaines » alors que d’autres se rapprochent de celles de nos animaux.
Un iule (millepattes) fera office de cheval au même titre que les libellules serviront de chevaux « ailés ».


Du côté des habitations
L’habitat n’est pas forcément celui d’origine.
Dans mes histoires, un frelon peut habiter dans un appartement de luxe, au sommet d’un réfrigérateur…

